La boutique de créateurs installée au numéro 24 de la rue Notre-Dame, dans la Haute Ville, a accueilli les créations d’une trentaine d’artistes depuis son ouverture, le 1er juillet 2019. Emilie Maupetit, l’une de ses deux fondatrices, a accepté de nous ouvrir ses portes pour faire le point sur cette première année écoulée.
Le projet a permis à Emilie Maupetit, originaire de la région parisienne, de rencontrer rapidement du monde.
Isabelle Moisy, originaire de la région, a restauré elle-même tous les meubles présents dans les lieux.
Aujourd’hui, Hissez Haut accueille entre 25 et 30 créateurs différents.
Comment avez-vous rencontré votre associée Isabelle Moisy ?
On s’est rencontrées par l’intermédiaire d’Alain Cordier, le propriétaire des murs de la boutique. Il nous a mises en contact car nos projets se rapprochaient et que nous étions toutes les deux intéressées par les lieux. Je souhaitais exposer mes photographies et Isabelle les meubles vintage qu’elle restaure. La création d’Hissez Haut était, au départ, un moyen de partager les frais. Au fur et à mesure de sa construction, le projet a évolué et on a eu envie d’exposer des créations d’autres personnes.
Avec combien de créateurs travaillez-vous aujourd’hui ?
On en accueille entre 25 et 30 en ce moment. Il faut avouer qu’on avait sous-estimé la somme de travail que cela représenterait de s’occuper d’autres créateurs… Nous avons moins de temps pour créer nous-mêmes mais on ne regrette pas du tout ! Ca nous a permis de rencontrer pleins d’artistes.
Comment les trouvez-vous ?
Nous les contactons souvent sur les réseaux sociaux où nous découvrons leur travail.
Privilégiez-vous les créateurs du territoire ?
On essaye de mettre en avant le plus de locaux possible mais on n’a pas non plus envie de se limiter. Si un artiste du bout de la France nous intéresse, on va vers lui aussi !
Quelles créations peut-on découvrir à Hissez Haut ?
Ce serait impossible de toutes les citer ! Cela va des linogravures de l’Atelier Sail.line aux bijoux en porcelaine froide d’Aurélie Lejeune en passant par les céramiques d’Enilop et les gravures de Daniel Guillotin. Ce dernier est d’ailleurs l’une des premières personnes qu’on a rencontré ! Il nous a donné un sacré coup de pouce en imprimant « Hissez Haut » sur la devanture de la boutique.
Quel point commun ont tous ces artistes ?
On les a tous choisis ! On propose uniquement des choses qu’on aime. C’est beaucoup plus facile à défendre !
Fêtez-vous votre premier anniversaire ?
Oui ! Le peintre Tati Mouzo inaugure ce qu’on appelle « Les expositions bis » en exposant plusieurs de ses toiles au sous-sol de la boutique et le sérigraphiste Denis Dubois anime plusieurs ateliers d’initiation à la sérigraphie sur tote bag cet été.
Comment souhaitez-vous faire évoluer Hissez Haut ?
Nous souhaitons proposer plus d’expositions et d’ateliers à l’année !
Hissez Haut choisit un à un les créateurs dont elle expose les créations.
Emilie Maupetit (sur la photographie) et Isabelle Moisy se relaient pour tenir la boutique.
Des œuvres de Tati Mouzo sont à découvrir au sous-sol de la boutique.
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