Le thème de la 16e Nuit des soudeurs est l'enfer.

17 000

La Nuit des soudeurs a accueilli plus de 17 000 personnes en 2018.

Le quai d'Orléans accueille soudeurs, musiciens et festivaliers chaque 1er week-end d'août.

Galeries

Les galeries du Fil Rouge situés rue des Juifs et dans la Haute Ville seront ouvertes en nocturne samedi 3 août.

Les soudeurs réaliseront des œuvres devant les festivaliers.

Programme

Plus de 17 000 personnes ont participé à la 15e Nuit des soudeurs, en 2018.

Le festival d’art métal en plein air réinvestit le quai d’Orléans, les squares Pléville et Potel, la rue des Juifs, la Haute Ville et le jardin de l’Oeuvre samedi 3 et dimanche 4 août.

Pour cette 16e édition, les organisateurs de l’événement ont choisi de prendre le contre pied du thème de la 15e édition.

« Après la Nuit des douceurs, place à la Nuit des dessoudeurs », indique Fabien Lefebvre, directeur artistique du festival dont le principe est de réaliser une sculpture en un week-end à partir de feraille de récupération.

Les sculpteurs et soudeurs composant les douze ateliers sélectionnés par les organisateurs représenteront leur enfer samedi 3 août, de 14h à 2h du matin, et dimanche 4 août, de 10h à 16h.

« Il y a plein de sujets possibles autour de ce thème, indique Thibaut Hequet, membre de l’association. Cela peut être l’enfer de la société, de l’écologie, sur terre, des autres… »

Les artistes sélectionnés viennent de Bretagne, Normandie, Île de France et Hauts-de-France. Cinq d’entre-eux n’ont encore jamais participé à l’événement.

« On essaie de renouveler les soudeurs chaque année pour faire découvrir de nouveaux artistes », assure Thibaut Hequet.

Des soudeurs, des concerts et des expositions quai d’Orléans

Les soudeurs créeront leurs oeuvres sous le regard des festivaliers, quai d’Orléans. Ils partageront le lieu avec deux groupes de musique. Les Granvillais de Crude Oil raviront les oreilles du public avec leurs compositions rock, et plus particulièrement grunge, samedi 3 août, à partir de 22h. Les Saint-Lois de G-Nomes distilleront leur « métal oscillant entre oldschool et moderne, avec des textes percutants et engagés en français » samedi 3 août, à partir de 23h30.

En plus du « gros rock qui tâche » : du blues. Nécrophonie déambulera, samedi 3 août, à partir de 21h15, du quai d’Orléans au square Potel.

Car oui, l’organisation de la Nuit des soudeurs fait aussi des propositions musicales en lien avec le thème qu’elle choisit…

Le site accueillera également des stands pour se rafraîchir et se restaurer.

Des forgerons square Pléville

Pour la 4e année consécutive, les forgerons de la forêt de Paimpont travailleront square Pléville. Le lieu se transforme en « village » pour l’occasion. Les festivaliers y retrouveront salon de thé et restauration bio samedi 3 août, de 14h à 2h du matin, et dimanche 4 août, de 10h à 16h.

Un atelier soudure et un cadavre exquis square Potel et quai d’Orléans

Deux rendez-vous animeront le square Potel et son kiosque : un atelier d’initiation à la soudure à l’arc et un cadavre exquis soudé à l’arc samedi 3 août, de 14h à 18h, et de 20h à 22h. Ces deux ateliers déménageront dimanche 4 août, de 14h à 16h, quai d’Orléans.

Comme chaque année, le kiosque sera décoré spécialement pour le festival.

« Ce qui y sera fait pour cette édition fera référence à la lapidation », indique Fabien Lefebvre.

Une installation jardin de l’Oeuvre

Blaise Lacolley, de la Galerie de l’Os, rue des Juifs, investira le jardin de l’Oeuvre.

« Je vais réaliser une installation sur le thème de l’enfer, en lien avec le 75e anniversaire du Débarquement et de la Bataille de Normandie, explique l’artiste. Le matériau principal que je travaillerais sera le béton. »

Des rendez-vous pour tous

La force du festival artistique réside dans sa pluralité. Les organisateurs préviennent : les sites situés « en bas » – quai d’Orléans et square Pléville – seront, cette année, festifs, tandis que ceux situés « en haut » – rue des Juifs, Haute Ville, square Potel et jardin de l’Oeuvre -, seront plus lugubres.

Des expositions seront à découvrir tout le week-end, du quai d’Orléans à la Haute Ville.

Pour se rafraîchir, les festivaliers pourront visiter le Musée d’art moderne Richard Anacréon (MamRA). Le lieu sera exceptionnellement ouvert gratuitement en nocturne.

Comme  chaque année, l’événement se clôturera par une vente aux enchères. Animée par le commissaire priseur Christophe Langlois, celle-ci se tiendra dimanche 4 août, de 16h à 18h, quai d’Orléans.