La société SYMENT, spécialisée dans la gestion immobilière est née d’un constat : l’absence d’outils de communication adaptés aux attentes et besoins des différents acteurs de la gestion immobilière. Rencontre avec Guillaume PERRODIN, fondateur de la jeune start-up granvillaise.
Pourquoi avoir créé Syment ?
Mon parcours professionnel m’y a conduit. J’ai travaillé à Londres sur la conception et le développement d’écoquartiers, puis à Luxembourg dans le domaine de la gestion immobilière, et notamment sur la partie Innovation. Fort de mon expérience et d’un certain nombre de constats sur les besoins existants au sein des syndics de copropriété et chez les bailleurs sociaux, j’ai décidé de créer Syment. Il s’agit d’intégrer via une plateforme de gestion immobilière, l’ensemble des acteurs : propriétaires, locataires, gestionnaires et prestataires de service, de manière à fluidifier la communication, aborder les dysfonctionnements éventuels en temps réel, et trouver des solutions de manière collective et partagée. L’objectif est réellement de valoriser le métier de gestion de syndic mais également de faire d’eux des acteurs de la transition énergétique.
Pour quelles raisons avoir choisi Granville pour y développer Syment ?
Granvillais d’origine, c’est un retour aux sources, Granville était une évidence.
C’est un territoire d’exception par son cadre de vie. La ville offre en plus les structures adaptées à l’accueil et au développement de start-up telle que Syment avec la Manche Open School qui forme les jeunes développeurs et Granville Digital – véritable nursery qui accompagne les jeunes entreprises – en les accueillant notamment dans les locaux du groupe FIM. Les acteurs économiques telle que la CCI Ouest Normandie ou la Région Normandie ont également un rôle clef dans la recherche de financements, et nous soutiennent activement.
Quelles perspectives de développement pour Syment aujourd’hui ?
Avec 8 millions logements en Europe, les perspectives sont plutôt encourageantes. Nous négocions avec les réseaux existants et espérons toucher les bailleurs sociaux. Nous avons pu réaliser une levée de fonds de 600 000 € auprès d’investisseurs publics et privés, ce qui nous permet avec mon associé de recruter et de poursuivre notre développement.
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