Témoigne du dévouement des bénévoles de la SNSM

Alors que la saison estivale bat son plein, l’équipe rédactionnelle du blog officiel de la Ville de Granville tenait à faire un éclairage sur la Société Nationale des Sauveteurs en Mer qui fête, cette année, ses 50 ans. En franchissant ce cap, le siège de la SNSM s’offre une belle campagne de communication non pas pour faire du zèle mais bien pour faire appel à la générosité du grand public. Disponibilité, courage, abnégation : les sauveteurs en mer sont à 100 %, et vous ? Ils sont toujours là pour vous secourir, soyez prêt pour les soutenir. « Il est vrai que l’on ne voit plus beaucoup, la tirelire en forme de canot sur le comptoir des commerçants donc tous les moyens sont bons pour récupérer des dons ; c’est indispensable pour assurer notre activité » précise Yves HERSENT, patron du canot de Granville.

La SNSM, c’est :

  • 7000 bénévoles pour seulement 70 salariés,
  • 218 stations de sauvetage en France métropolitaine et Outre-mer,
  • 32 Centres de Formation et d’Intervention,
  • 1 Pôle National de Formation, basé à Saint-Nazaire,
  • 2 ateliers de réparation de la flotte (à Saint Malo et à Palavas).

Ses activités concernent : 

  • le sauvetage au large sur alerte des CROSS (Centres Régionaux Opérationnels de Surveillance et de Sauvetage),
  • le sauvetage littoral en assurant la formation, la qualification et le suivi des Nageurs Sauveteurs qui assurent la sécurité des plages l’été, sous la responsabilité des Maires des communes du littoral,
  • la prévention et la sensibilisation du public à la sécurité en mer,
  • des missions de sécurité civile.

Son financement :

  • Repose à plus de 80% sur des fonds privés (générosité du public, legs, mécénat, autres produits, hors investissements).

A Granville, en direct du port de Hérel

Yves Hersent, patron du canot tous temps, Notre Dame du Cap Lihou nous parle de son équipe constituée de 24 bénévoles dont il n’est pas peu fier. « A mes côtés, il y a deux patrons suppléants, 3 mécaniciens, 4 secouristes, 3 plongeurs de surface et 11 équipiers. La plupart sont issus de la plaisance, seuls deux d’entre eux viennent de la pêche. »  Autrefois toute l’équipe était constituée de marins-pêcheurs qui habitaient sur le port, « c’était pratique ». Maintenant beaucoup viennent de l’extérieur « il s’agit de faire vite tout en étant prudent sur la route car le canot doit être appareillé dans les 15 à 20 minutes. »

Sur les 120 sorties effectuées en 2016 par l’antenne de Granville, 40 correspondaient à des dispersions de cendres, 25 à des alertes par le CROSS de Jobourg ou de Corsen, 20 aux exercices d’entraînement avec la Marine nationale et Dragon 50. A cela s’ajoutent les sorties et les exercices mensuels, sans oublier les exercices d’entraînement avec le SMUR et Dragon 50, une à deux fois l’an. C’est dire si ces bénévoles empreints de l’instinct de survie ne chôment pas. Tous autant solidaires entre eux qu’avec leurs collègues des antennes environnantes (Saint-Martin de Bréhal, Jullouville, Hauteville), ces hommes et ces femmes prennent plaisir à se retrouver autour d’un méchoui chaque année en fin de saison.

Après le Commandant Yvon et le Léon Bertaux, place à un canot d’une nouvelle série en 1993 – Plus rapide et efficace que ses prédécesseurs, le Notre Dame du Cap Lihou devra néanmoins être remplacé en 2027. Cet équipement est financé à une hauteur respective de 25% par la station de Granville, le siège, la Région et le Département. C’est un budget de 400 000€

Recommandations d’Yves Hersent aux plaisanciers :

  1. Partir en mer avec le nombre de gilets égal au nombre de passagers avec obligation de les porter.
  2. Se munir d’une VHF et se caler sur le canal 16 afin de bénéficier d’une communication partagée. Il est important de rappeler que le téléphone ne suffit pas.
  3. Etre prudent.

Ça c’était avant :

Les six coups de sirène pour donner l’alerte en mer. Maintenant, l’appel se fait au téléphone après avoir été au bip !

Un jour peut-être :

Si tu es de la plaisance et que « tu décoinces bien », alors tu pourras avoir des chances d’entrer en qualité d’équiper à la SNSM.